Samstag, 10. September 2011

22 - 25 Februar 2011 - Mrauk U

22.02.2011

Wir sind ganz schnell fertig und fahren mit dem Tuktuk und Mr Learn zu unserem Boot. Wir sind doch die einzigen Passagiere. Auf der Brücke sind Sessel um einen Plastiktisch wie in einem Kaffee aufgestellt. Thermoskannen mit Tassen und ein Teller mit Obst steht auch bereit. Die Fahrt dauert mehr als 5 Stunden.

Wir balancieren ins Boot über eine schmale rutschige Planke, die gefährlich über dem Schlamm und das trübe Wasser wackelt.

Mr Learn verabschiedet sich, nachdem er uns versichert, dass wir für die Rückfahrt am 25. um 7 oder um 12 Uhr abgeholt werden. Hoffentlich!...


Der zuerst breite Wasserarm wird immer schmaler und wir stellen fest, dass wir durch ein Labyrinth von Nebenarmen auf Mrauk U Kurs nehmen. Die Ufer sind flach. Wir treffen viele kleine Boote mit bunten Segeln.





Die Fischerhütten am Ufer sind aus Bambus gebaut. Wir ziehen an kleine Dörfer vorbei. Kinder winken vom Ufer, Männer und Frauen mit großen spitzen Hüten schieben Kescher am Wassergrund vor sich hin, die Wasserbüffel liegen ganz faul in der Sonne oder bis zu den Nüstern im Wasser.




Es ist sehr friedlich, keine Straße, keine Autos. Auf Anhöhen glänzen ab und zu die goldenen Dächer von Pagoden. Manchmal stehen Palmen am Ufer dann nur das steppenartige Gras. Es wird immer wärmer, die Sonne hat den kühlen Morgenwind vertrieben. Wir kommen etwa zur gleichen Zeit wie die Staatsfähre an und ein Blick genügt, um mich zu überzeugen, dass Gudrun Recht hatte nicht damit fahren zu wollen. Als wir vorbeifahren, sehen wir wie alle eng zusammengepfercht sind und ein sehr übler Geruch weht zu uns herüber. Wir fahren mit einem Tuktuk zum Hotel Nawarat, wie alle staatlichen Hotels ist es teuer und bietet nicht viel. Aber es ist sauber und es gibt den ganzen Tag Strom, was hier nicht selbstverständlich ist.

Wir verbringen die heißeste Zeit des Tages im klimatisierten Zimmer und gegen 5 Uhr machen wir einen Spaziergang in der Umgebung.

Mrauk U ist wie ein großes Dorf, die Straßen sind nicht geteert. Die Wände der Häuser sind aus kunstvoll geflochtenen Gräsern und Zweigen. Die Gärten sind sehr gepflegt und schön mit einer Mischung aus bunten Blumen, allerlei Gemüse und Obstbäumen bepflanzt. In allen Straßen gibt es Wasserbrunnen, wo die Leute, wie in Indien, das Wasser in Alu-Behältern holen. Die Männer tragen sie auf der Schulter, die Frauen und die Kinder auf der Hüfte.


Auf der Brücke schauen wir, wie die mit Blumenkohl und Bambus beladenen Boote unter uns ziehen.

Später gehen wir in völliger Dunkelheit zu einem nahen Restaurant. Es gibt keine Straßenbeleuchtung und ich habe meine Taschenlampe im Hotel vergessen! Wir müssen sehr gut aufpassen, nicht in ein Loch zu fallen. Wir probieren zum ersten Mal die Arakan Kartoffeln. Sie sind etwa so groß wie Haselnüsse und schmecken fantastisch.

Ce matin nous sommes vite prêtes pour partir au bateau avec notre tuktuk et Mr Learn. Nous sommes les seules passagères. Sur le pont du bateau il y a des chaises en plastic autour d’une petite table avec thermos, tasses et une assiette de fruits. Le voyage dure plus de 5 heures.

Nous montons sur le bateau comme des funambules sur une planche étroite, branlante et glissante au dessus de la vase et de l’eau boueuse. Mr Learn nous quitte en nous promettant qu’un bateau viendra nous rechercher à Mrauk U le 25 à 7h ou à midi. On verra…

Au début le bras de la rivière est tellement large qu’on se croirait sur la mer. Il se rétrécit au fur et à mesure que nous remontons le courant et se divise en un labyrinthe de voies d’eau.

Le paysage est plat. Nous rencontrons des petits bateaux aux voiles multicolores. Les cabanes des pêcheurs sont en bambou, nous dépassons des petits villages. Les enfants nous font des signes de la main, des pêcheurs avec des chapeaux pointus draguent les rives avec leurs épuisettes, les buffles se prélassent au bord de l’eau ou immergés jusqu’aux naseaux. Il règne un calme reposant, pas de routes, pas de voitures. Sur les rares collines on voit scintiller le toit d’une pagode. Il fait de plus en plus chaud. Nous arrivons en même temps que la navette publique et un coup d’œil suffit pour me convaincre que Gudrun avait raison de ne pas vouloir la prendre. Les gens sont serrés comme des sardines entre les cartons et les marchandises diverses et en passant, une odeur nauséabonde flotte jusqu’à nous. Nous allons en tuktuk à l’hôtel Nawarat (hélas un hôtel d’état), il n’y a pas beaucoup de choix. Mais c’est très propre et il y a de l’électricité toute la journée, ce qui n’est pas évident ici.

Nous passons les heures chaudes de la journée dans notre chambre climatisée et vers 5 heures nous partons découvrir les environs. Mrauk U ressemble à un gros village, les rues ne sont pas asphaltées. Les murs des maisons sont d’artistiques tressages d’herbes et de branches. Des fleurs de toutes les couleurs, des légumes et des arbres fruitiers se côtoient harmonieusement dans lesjardins impeccables. Dans chaque rue, il y a une fontaine où les gens viennent chercher l’eau dans de grandes cruches bombées en aluminium, comme en Inde. Les hommes les portent sur l’épaule, les femmes et les enfants sur la hanche. Sur le pont nous voyons passer des bateaux chargés de choux-fleurs et de bambous.

Plus tard nous partons dans l’obscurité jusqu’à un restaurant voisin. Il n’y a pas d’éclairage, j’ai oublié ma lampe de poche à l’hôtel et nous devons faire très attention de ne pas tomber dans un trou.

Nous goûtons pour la première fois les pommes de terre arakanes. Elles sont grosses comme des noisettes et délicieuses.

23.02.2011-09-11

Wir mieten für den ganzen Tag zwei Fahrräder und fahren sehr für, bevor die Hitze zu groß wird. Hier in Mrauk U gibt es überall auf den Hügeln Tempeln, Pagoden und Klöster.Gleich 100m um die Ecke sind die Haupttempel schon da. Gegenüber unter den Bäumen stehen kleine Geschäfte, wo Steinmetze hübsche Reproduktionen der Tempelornamenten meißeln.

Auch hier spricht uns gleich jemand an, um uns einen Ausflug mit dem Boot zu den Chin Dörfern anzubieten. Wir überlegen und sagen Kyaw Moe, dass wir später entscheiden möchten. Wir betreten den Shitthaung Tempel (1535), einen der schönsten und größten. Hier wird auch die Gebühr für die ganze archäologische Zone verlangt. Im Gegensatz zu den Tempeln von Bagan sind viele Stupas von innen begehbar. Ein Gang schlängelt sich wie eine Spirale bis zur Mitte hin, zu einer Kammer, wo der König mit seiner Familie zum Meditieren früher kam. Links und rechts in Nischen sitzen Buddhastatuen. Sie haben geschlossenen Augen und ihre Hände haben die Meditationshaltung. Um diese Mitte herum bildet ein anderer Gang einen Quadrat.

Diese Wände sind mit herrlichen, farbigen Reliefs und Skulpturen dekoriert. Es sind viele Darstellungen von Tieren (Pferde, Fische, Vögel, Affen, Schweine... und Fabelwesen). An den Ecken stehen ganz große besondere Figurengruppen mit wichtigen Personen und Götter, sogar Ganesha in einer Hose mit Hosenträgern.

Wir könnten hier Stunden verbringen... Als wir in der Mitte angekommen sind, geht plötzlich das Licht aus. Es ist absolut finster. Wir tasten uns blind wieder hinaus.




Die Außenterrasse um der Tempel ist auch sehenswert. Kleine Stupas stehen auf der Außenmauer und dazwischen lustige Statuen von grimassierenden Monstern, hübschen Tänzerinnen und auch die Darstellung eines Mönches, der so fromm war, dass der König sich darüber ärgerte. Er schickte seine hübsche Tochter zu ihm, um ihn zu verführen. Uns so sieht man wie diese ganz ungeniert den Penis des Mönches hält, während er betet. Leider hat vor einigen Jahren ein prüder Offizier dem Mönch das gute Stück abgeschlagen, weil er diese Darstellung anstössig fand, was aber nichts von der Eindeutigkeit der Szene weggenommen hat.



Nous louons à l’hôtel deux vélos pour la journée et partons de bonne heure avant qu’il fasse trop chaud. À Mrauk U il y a des temples des pagodes ou des monastères sur chaque petite colline et à tous les coins de rue.A 100m de l’hôtel, nous tombons sur les temples principaux. En face sous les arbres, il y a quelques stands qui vendent des souvenirs et les oeuvres des tailleurs de pierre. Ce sont de jolies reproductions des reliefs des temples. Un jeune homme nous propose une excursion en bateau aux villages Chin, une minorité éthnique. Il s’appelle Kyaw Moe et nous lui promettons de revenir plus tard pour en discuter. Nous entrons dans le temple Shitthaung (1535) un des plus grands et des plus célèbres du site. Nous payons la taxe d’entrée pour toute la zône archéologique de Mrauk U. À la différence des temples de Bagan, ceux de Mrauk U ont souvent des salles à l’intérieur des stupas. Un couloir en spirale se rétrécit vers le centre jusqu’à une salle de méditation qui était réservée au roi et à sa famille. Tout le long du couloir sur la droite et sur la gauche on passe devant des statues de bouddhas assis dans la position de méditation. Ce centre est lui-même entouré d’un couloir qui forme un carré et dont les murs sont couverts de sculptures et de reliefs en partie polychromes. Sur ces reliefs on voit des plantes et des animaux (chevaux, poissons, oiseaux, singes, porcs... et des animaux fabuleux). Aux quatre coins on trouve des groupes de figures particulièrement importantes, comme des représentations des rois, de hauts personnages ou de certains dieux comme Ganesha avec un pantalon et des bretelles. On pourrait y passer des heures… Quand nous arrivons au milieu, la lumière s’éteint et nous nous retrouvons dans l’obscurité la plus complète. Nous retournons à tâtons sur nos pas. À l’extérieur sur la terrasse, le mur d’enceinte est décoré de petits stupas entre lesquels des petites niches abritent des figures de monstres grimaçants et de jolies danseuses. Dans une de ces niches se trouve un « tableau » bien spécial. Il s’agit d’un moine qui avait la réputation d’être particulièrement pieux et austère. Le roi, jaloux de sa piété, envoya sa fille pour le séduire. C’est ainsi qu’on la voit saisissant le pénis du moine en pleine méditation. Mais il y a quelques années, un officier sans doute un peu coincé, s’est offusqué et a coupé le membre viril, ce qui n’enlève rien au caractère explicite de la scène.

Nebenan steht der Andaw Tempel (1521), der einen Zahn von Buddha enthält. Er ist sehr viel kleiner aber auch hier ist der Stupa hohl und man kann den achteckigen Raum in der Mitte besichtigen. Auf jeder Seite steht eine meditierende Buddha Figur. Im Außengang stehen schöne Statuen zwischen den Säulen.

Der Nachbartempel, der Ratanabon Tempel (1612) ist massiv und hat keine Innenkammer.





Wir radeln 300m weiter zu einem sehr großen schwarzen Gebäude, das wie eine Festung mit einem glockenförmigen Stupa aussieht, dem Dukkanthein Tempel (1571).

Innen erwarten uns in den Gängen wieder eine Fülle von Wandreliefs und Skulpturen. Die Buddha Figuren sind alle von sehr hübschen Damen flankiert und keine trägt die gleich Frisur. Die konzentrischen Gängen führen zu einem Buddha in der Mitte. Dieser Tempel spielt heute noch eine große Rolle und hier finden große Zeremonien mit manchmal bis zu 500 Mönchen.



Wir fahren dann durch die Gegend an einem Wassereservoir vorbei und entdecken die kleinen Straßen von Mrauk U, wo alles wie auf dem Land ist. Als es wirklich zu heiß wird, verkriechen wir uns ins Hotel.

Später fahren wir wieder mit dem Fahrrad durch die „Stadt“ und an der alten Palastmauer. Es ist nicht mehr viel davon übrig geblieben.

Wir entdecken unterwegs ein sehr nettes Restaurant „Happy Garden“ zu dem wir abends gehen wollen. Danach buchen wir bei Kyaw Moe, der sich riesig freut, unsere Bootsfahrt zu den Chin Dörfern. Im Moment sind wir nur zu zweit, wir möchten noch andere Passagiere finden, die die Bootskosten mit uns teilen. Drei Schweizer möchten mit uns morgen fahren.

Wir fahren zum Sonnenuntergang auf einen Hügel mit einem Kloster und setzen uns ganz oben bei der Pagode.

Am Abend gehen wir zu Fuß, mit Taschenlampe, zum „Happy Garden“.

Juste à côté se trouve le temple Andaw (1521) avec une dent de Bouddha comme relique. Il est beaucoup plus petit mais a, lui aussi, deux galeries concentriques qui conduisent à une salle de prière octogonale. Des niches avec des Bouddhas assis sont aménagées le long des couloirs.

Le temple Ratanabon (1612) tout à côté, est massif et le stupa de briques a la forme d’une cloche posée sur un socle octogonal.

Un peu en contrebas nous sommes impressionnées par l’aspect de forteresse du temple Dukkanthein (1571) qui se dresse sur un grand terrain sablonneux. Les pierres sont presque noires et le stupa a lui aussi la forme d’une immense cloche. À l’intérieur les galeries sont très richement décorées de sculptures et de reliefs. Les Bouddhas assis sont flanqués de jolies statues de jeunes femmes qui portent toutes une coiffure différente. Aujourd’hui encore de grandes cérémonies religieuses avec parfois plus de 500 moines ont lieu dans ce temple.

Nous continuons notre balade à vélo jusqu’à une réserve d’eau, puis dans les quartiers « champêtres « du nord de Mrauk U. Quand la chaleur devient étouffante nous nous réfugions à l’hôtel.

En fin d’après-midi nous reprenons notre excursion jusqu’aux vestiges du mur d’enceinte de l’ancien palais royal, dont il ne reste rien.

Nous découvrons en route un joli restaurant, le « happy Garden » que nous repérons pour ce soir.


Nous allons voir Kyaw Moe et à sa grande joie nous nous inscrivons pour l’excursion en bateau aux villages Chin. Nous ne sommes encore que deux et nous espérons trouver à l’hôtel des intéressés pour partager les frais du bateau. Trois suisses veulent aussi y aller et se joindront à nous demain.

Nous allons sur une colline dans le jardin d’un monastère pour le coucher du soleil. Nous nous asseyons tout en haut près de la pagode et avons le sentiment de nous imprégner de paix et de bonheur.

Le soir nous allons à pied, avec une lampe de poche aujourd’hui, jusqu’au Happy Garden.

24.02.2011

Um 7:30 Uhr sind wir mit den drei Schweizern abfahrtbereit und ein Tuktuk holt uns ab. Die Fahrt zum Boot dauert eine Stunde und führt über holprige Wege durch abgeerntete Reisfelder, und an einzelne Höfe vorbei. Die Luft ist noch angenehm kühl. Am Ufer des Lay Mar Auks wartet ein Boot auf uns. Wir fahren ans andere Ufer zu einem großen Dorf mit einem sehr lebendigen Markt. Nachdem wir die steile Uferböschung erklommen haben, sind wir mittendrin im Gewühl. Die Gasse ist voll von Ständen, die Ware aus Bangladesh anbieten: Kleidung, Uhren und vor allem die großen Wasserkrüge aus Aluminium. Der Handel zwischen Sittwe und Bangladesh ist sehr rege. Da wird natürlich auch viel geschmuggelt.


Da wird zum Beispiel Bambus flußaufwärts in den Chin Dörfern in großen Mengen abgeschnitten und zu Flöße gebunden und schwimmend nach Sittwe gebracht. Von dort nehmen sie Kurs auf Bangladesh. Aber auch Reis wird nicht ganz legal ins Nachbarland verkauft. An diesen Geschäften verdienen einige meistens chinesische Großhändler und die burmesischen Beamten, die dafür ein Auge zudrücken.

Nous partons en tuktuk avec les trois suisses à 7h30. Nous mettons presque une heure pour aller jusqu’au bateau. Les chemins sont très mauvais et traversent des grands champs de riz déjà moissonnés. L’air est encore frais. Sur la rive de la Lay Mar Auk le bateau est prêt. Nous traversons la rivière et descendons de l’autre côté au pied d’un village où se tient aujourd’hui un grand marché. Nous grimpons la berge boueuse et nous nous retrouvons sur le marché animé avec tous les habitants des alentours venus faire leurs courses. La ruelle principale est bordée de stand qui vendent des produits importés du Bangladesh en particulier des vêtements, des montres et surtout les grandes cruches à eau en aluminium. Le commerce entre Sittwe et Bangladesh est très développé, la contrebande aussi. En amont on coupe les forêts de bambou et les troncs sont liés en radeaux pour les transporter sur l’eau jusqu’à la ville et de là ils sont embarqués pour le Bangladesh, de même que le riz, plus ou moins officiellement. Ces affaires enrichissent surtout des entreprises qui appartiennent pour la plupart à des chinois. Les fonctionnaires complaisants reçoivent une petite compensation.

Die Fahrt ist sehr angenehm. Das Wasser ist sehr sauber, die Landschaft grün und lieblich. Die Kinder spielen und baden, während ihre Mütter die Wäsche im Fluß waschen.

Wir halten an und steigen an einem kleinen Strand mit schwarzem Sand aus. Aus den Büschen springt uns eine Horde von Kindern entgegen. Sie sind schmutzig, in Lumpen gekleidet, haben rotzende Nasen und entzündete Augen. Die Häuser sind auf hohen Bambus Pfosten in der typischen Chin Bauweise gebaut.

Wir kommen zu der „Schule“. Da sitzen drei Klassen zusammen in einem Raum. Ein Lehrer liest Zeitung . Die Kinder sind sich selbst überlassen, rennen, und raufen. Keiner hat irgendein Heft oder ein Buch . An einer Tafel ist ein Text in English mit Kreide geschrieben, zwei „Musterhefte“ werden uns gezeigt, aber keines der Kinder kann ein Wort davon lesen. Es ist sehr traurig, dass hier versucht wird, Touristen vorzutäuschen, man würde Kinder unterrichten. Wir gehen wieder.

Etwas weiter warten einige alten Chin Frauen mit tätowierten Gesichtern auf uns und lassen sich fotografieren. Dafür verlangen sie ein Kleines „Geschenk“. Unser Führer hat uns heute Morgen empfohlen, einige Seifenstücke auf dem Markt zu kaufen, damit wir sie den Frauen schenken können.

Wir fahren zu einem weiteren Dorf.

Wir gehen zum Boot zurück, wo wir ein „Lunchpaket“ bekommen: Reis mit Speck in einem Plastikbehälter, das ich lieber nicht esse! Bananen und „purified water“. Dann wollen die Schweizer plötzlich zurückfahren. Warum?... Sie sind zu dritt, wir nur zwei, also überstimmt.

Wir fahren zurück. Das Nachmittagslicht taucht die Landschaft in rötlicher Färbung.

Am Hafen wartet schon der Tuktuk auf uns, um uns nach Mrauk U zurückzubringen.



Ländliche Eindrücke.





Unser Führer fragt uns, ob wir einen schönen Tempel anschauen möchten, und bevor die Schweizer wieder nein sagen, schreien wir begeistert „Yes“. Der Ko Thaung Tempel (1553) sieht auch wie eine Festung aus. Er ist quadratisch und rundherum stehen kleine Stupas, die aussehen wie Zinnen. Wir gehen durch die konzentrischen Gänge an unzählige Buddha Statuen, Es sind angeblich mehr als 90 000.



Gleich in der Nähe auf einem Hügel sehen wir eine sehr alte Buddha Statue. Unser Führer sagt uns, dass es die älteste im ganzen Land ist und dass sie fast 2000 Jahre alt ist. Dort werden Teile von Buddha’s Genitalien aufbewahrt.

Nach einer dritten hübschen Pagode haben wir Mitleid mit den Schweizern und fahren zum Hotel zurück.

Am Abend essen wir im Happy Garden einen köstlichen Fisch.



C’est très agréable sur la rivière. L’eau est très propre, le paysage très vert avec des collines de plus en plus hautes. Nous voyons des enfants jouer et se baigner, leurs mères lavent le linge. Nous arrêtons au premier village sur une petite plage au sable presque noir. Une bande de gamins surgit des buissons. Ils sont très sales avec la morve au nez, les yeux irrités, des rougeurs et ils portent des loques. Les maisons du villages sont soutenues à au moins trois mètres du sol par des grands troncs, le style typique des maisons Chin.

Notre guide nous conduit jusqu’à ce qu’il appelle « l’école ». Dans une grande salle on nous présente une cinquantaine d’enfants qui n’ont pas l’air de faire grand chose à part le cirque. Ils n’ont ni livres ni cahiers. L’instituteur est assis au fond à son bureau et ne s’occupe pas d’eux. Il lit le journal. Il y a quelques phrases en anglais écrites à la craie au tableau et à moitié effacées. On nous montre deux vieux cahiers d’exercices d’anglais, qui doivent trôner là depuis une éternité pour épater les touristes. Quand nous demandons aux enfants de lire une phrase, il en sont incapables. C’est bien triste !

Un groupe de vieilles femmes Chin viennent à nous pour se faire photographier. Elles ont le visage tatoué, c’est la coutume ici, mais les jeunes femmes ne le font plus. Elles veulent un petit cadeau. Notre guide nous a conseillé d’acheter des morceaux de savon artisanal au marché pour en offrir dans les villages. Elles apprécient et prennent encore une fois la pose pour la photo.

Nous reprenons le bateau jusqu’à un autre village, qui ressemble comme deux gouttes d’eau au premier.

Nous déjeunons sur le bateau. Notre guide déballe un pique-nique avec du riz assez gras et des morceaux de lard pas sympas… Je laisse. Heureusement il y a des bananes et de l’eau purifiée en bouteille. Nous sommes prêtes à continuer le voyage sur la rivière, mais tout à coup les suisses veulent rentrer, ils en ont assez. A trois contre deux, nous devons nous plier à leur volonté. Nous retournons donc vers Mrauk U.

La lumière dorée de l’après midi donne un autre caractère au paysage, les contours sont mieux définis, les couleurs plus vives que le matin. Le tuktuk est là et nous retournons à Mrauk U. En chemin le guide nous demande si nous voulons visiter un temple et avant que les suisses aient le temps de réagir nous nous empressons de dire « yes » avec tout l’enthousiasme possible.




La campagne.


Le temple Ko Thaung (1553) ressemble lui aussi à une forteresse avec son enceinte en carré hérissée de petits stupas comme des créneaux. Les galeries concentriques sont bordées de 90000 statues de Bouddhas.


Un peu plus loin, assis sur une colline, un Bouddha très ancien domine la campagne. Il paraît qu’il a presque 2000 ans et qu’il renferme des reliques très spéciales : des morceaux des organes génitaux de Bouddha.

Après la visite d’une dernière pagode très jolie, nous avons pitié des suisses et nous rentrons à l’hôtel.

Nous dînons ce soir encore au Happy Garden : un délicieux poisson.




25.02.2011

Gudrun war heute Nacht ziemlich krank. Wir vermuten, dass es wegen des Reises im Lunchpaket von gestern.

Bevor wir das Boot nach Sittwe um 12 Uhr nehmen, gehen wir noch ein Mal die herrlichen Wandreliefs der Shittaung Pagode bewundern.



Auf dem Boot sind wir diesmal zu sechst. Unterwegs begleiten uns plötzlich eine kleine Schule von Flußdelfinen. Es ist wirklich ein großes Glück, welche zu sehen. Es sind sehr seltene Tiere. Gudrun und ich erinnern uns, wie wir uns in Kambodscha am Mekong gefreut haben, als wir zum ersten Mal welche gesehen haben.

Am späten Nachmittag kommen wir in Sittwe an. Mr Learn ist da und bringt uns zu unseren Hotels. Im Mya Guesthouse wartet eine böse Überraschung auf uns. Der junge Angestellte hat unsere Reservierung versiebt und das Hotel ist voll! Unser Tuktuk Fahrer ist sehr hilfsbereit und ruft in verschiedenen Hotels an. Wir landen in Prince Hotel, das wirklich nicht fürstlich ist. Wir nehmen das Zimmer, das uns angeboten wird, weil wir wirklich keine Wahl haben. Es ist eine stickige Holzschachtel mit zwei Holzgestellen mit Matratzen darauf aber immerhin mit Moskitonetzen. Ab zehn Uhr gibt es kein Strom mehr, das heißt kein Ventilator, das Bad für die ganze Etage ist auf dem Gang. Aber wir hatten schon mal schlimmere Zimmer und für eine Nacht geht es.

Gudrun a été malade toute la nuit. Nous supposons à cause du riz du pique-nique.

Avant de reprendre le bateau pour Sittwe à midi nous retournons voir les bas-reliefs extraordinaoires de la pagode Shittaung.

Cette fois nous sommes à six sur le bateau. Nous avons la chance inouie qu’un groupe de dauphins d’eau douce nous accompagne un moment. Cela nous rappelle ceux que nous avions vus pour la première fois sur le Mékong dans le nord du Cambodge.

Nous sommes à Sittwe en fin d’après-midi. Mr Learn est là et nous reconduit à la Mya Guesthouse. Là, mauvaise surprise, l’employé n’a pas noté notre réservation (on s’en doutait presque !) et il n’y a plus de chambres. Sittwe n’est pas une ville très bien équipée pour les touristes et il y a très peu d’hôtel pour les touristes étrangers. On n’a pas le droit de descendre dans ceux qui ne sont pas autorisés par l’état. Notre chauffeur de tuktuk est très gentil et à force de téléphoner un peu partout, il nous dégote une chambre au Prince Hotel, qui n’a vraiment rien de princier. Mais comme nous sommes très heureuses de ne pas devoir dormir à la belle étoile, nous la prenons. Elle ressemble à une petite boîte en bois. Il fait une chaleur étouffante, il n’y a que deux lits avec moustiquaires. La salle de bain commune et les WC sont dans le couloir. A partir de 10h l’électricité est coupée : plus de ventilateur ! Mais on a déjà vu pire, pour une nuit ça ira.

Keine Kommentare:

Kommentar veröffentlichen